Jaguar Type-E S1 3.8 FHC

Exemplaire livré neuf en France. Trois propriétaires seulement.

DÉJA VENDU

Pour ajouter une oeuvre d'art à sa collection...

millésime1962
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le véhicule

Trois propriétaires en 57 années d’existence

La Jaguar Type-E série 1 3.8 FHC (Fixed Head Coupe) que nous présentons à la vente a été livrée neuve à son premier propriétaire le 20 Novembre 1962 par les établissements Royal Elysées (Rue de Longchamp, Paris 16ème). La voiture était immatriculée quelques jours plus tard dans les Pyrénées Orientales, où elle allait faire le bonheur de son heureux premier possesseur pendant 23 ans.

Nous savons par le témoignage du second propriétaire que, lorsqu’il l’a acquise à l’automne 1985, la voiture était stockée dans le Sud de la France et qu’elle était « remisée » en état moyen mais satisfaisant au niveau climatique dans le garage d’une propriété appartenant à un proche du premier propriétaire.

Disposant de peu de moyens, le second possesseur de cette œuvre d’art n’avait que 30 ans lorsqu’il acheta cette Jaguar Type-E ! Rappelons qu’à cette époque, la Type-E n’était pas encore une voiture recherchée en collection et que les propriétaires s’en « débarrassaient » volontiers étant donné que le coût de restauration de ce type d’autos était exorbitant comparé à leur valeur dans les standards d’époque.

23 ans après sa sortie d’usine, la Type-E qui illustre cette page entamait donc le second chapitre de sa vie. La voiture était immatriculée dans le Rhône-Alpes (région qu’elle n’a plus quittée jusqu’à aujourd’hui). Durant cette période, elle a bénéficié (entre autres interventions) de sérieux travaux de restauration qui se sont effectués en deux parties. Dans un premier temps, une remise en état esthétique complète fut effectuée (Octobre 1987) avant que la carrosserie ne soit repeinte (Mars 1988). Dans un second temps, en Juin 1990, une restauration d’ordre mécanique fut réalisée. Deux importantes factures du garage Villeurbanne Sud attestent de l’importance des travaux : vilebrequin, culasse, soupapes, réalésage du 6 cylindres, changement des pistons, réfection totale de la boite de vitesses…

Chapitre 3

Le 19 décembre 2013 marquait l’ouverture du troisième chapitre de la vie de cette Jaguar Type-E. Après 28 années de bons et loyaux services entre les mains de son second propriétaire, elle était acquise par un autre passionné résidant dans la région Rhône-Alpes, celui-ci devenant seulement le 3ème possesseur de cette voiture en 51 ans d’existence !

Régulièrement utilisée et fréquemment entretenue par des spécialistes de la région Lyonnaise, cette Type-E S1 se présente aujourd’hui dans un état exceptionnel. Ceci est lié au fait que son troisième et dernier propriétaire a fait ce qui était nécessaire, ce dernier étant soucieux de conserver sa belle en pleine santé et dans un état conforme à l’origine. A ce titre, elle a donc bénéficié d’un certain nombre de travaux d’ordre mécanique et esthétique. Voici le détail des interventions majeures depuis qu’il l’a acquise :

2014

Les sièges sont refaits par un sellier qualifié avec un cuir légèrement patiné. La casquette de tableau de bord est recouverte d’un revêtement d’origine mais neuf, idem pour les passages de roues intérieurs et les moquettes (facture de 2 000 € de MO). D’autre part, l’embrayage est remplacé ainsi que le filtre à huile et les plaquettes arrière (facture de 1 999 €) mais également tous les joints d’étanchéité haut et bas moteur (facture de 900 €).

2015

Un kit Kenlowe débrayable avec thermostat est monté en lieu et place de l’ancien ventilateur non-débrayable. Celui-ci étant monté en prise directe et en continu sur le circuit électrique était très demandeur en batterie (facture de 671 €). Le démarreur, trop gourmand en énergie également mais aussi trop lent est remplacé par un démarreur de meilleure performance (pièce et MO : 645 €).

2016

Après quelques sorties, la voiture marque des signes de chauffe à vitesse réduite et consomme de l’eau. La voiture est confiée à un spécialiste. La pompe à eau et les roulements sont changés, un radiateur en aluminium installé et la culasse surfacée (facture de 2 759 €).

2017

Il est décidé de procéder à des travaux en profondeur. Tous les panneaux de carrosserie sont déposés y compris le capot, le coffre et les portières. Tous les ouvrants sont repeints ainsi que les intérieurs de panneaux. La coque est mise à nu et débarrassée de l’apprêt des précédents travaux de peinture. Il est constaté que l’état de la tôlerie est impeccable, sans trace de corrosion ni de témoins de sinistres. La voiture reçoit une teinte Opalescent Silver Grey, conforme à l’origine comme le confirme son certificat d’usine. Tous les joints de carrosserie sont changés au remontage. L’ensemble de ces opérations s’élève à près de 14 000 €.

A l’issue d’un voyage à Goodwood pour assister au Revival, une fuite moteur est décelée en bout des arbres à came. Bien que n’altérant pas le bon fonctionnement du véhicule, le propriétaire décide de s’arrêter et fait rapatrier la voiture dans la région Lyonnaise. Diverses interventions de mécanique sont alors entreprises incluant entre autres le changement des raccords « banjo » à l’arrière supérieur du bloc taraudés et équipés en durite aviation, le changement des étriers de frein, des roulements arrière et de la pompe à eau (facture de 1 046 €). S’en suivent quelques travaux dont le montage d’une double pompe à essence Pierburg, d’une double bobine et d’un double condensateur (facture de 1 026 €).

2018

La voiture est saine et fiabilisée et ne souffre d’aucun problème pendant les différentes sorties effectuées au cours de cette année. Après quelques réglages de carrosserie effectués au cours de l’année, la Type-E passe l’hiver au chaud, en pleine santé.

2019

Récemment, en Mars, la voiture a bénéficié d’une restauration complète des trains roulants (silent blocs, suspensions avant et arrière, tirants de suspension, amortisseurs arrière et silent blocs de boite de vitesse. Tous ces éléments ont été démontés puis sablés et repeints époxy. Les pistons de frein avant ainsi que les plaquettes ont été remplacés (facture de 2 473 €).

Une histoire hors du commun

Le dossier de la voiture comprend le certificat Jaguar Heritage daté du 20 Janvier 2014, un document écrit par le dernier propriétaire d’une quinzaine de pages retraçant toute la vie de la voiture en détails, de nombreuses factures ainsi que plusieurs photos faites durant les travaux de restauration et pendant les nombreuses sorties de la voiture (Goodwood Revival, Normandy Roads, Ain Auto Tour etc). Il est à noter que la voiture dispose aujourd’hui d’une carte grise normale.

Le suivi de cette superbe Type-E S1 3.8 FHC est total et ne souffre d’aucune zone de flou. Rien n’est inconnu depuis le début de sa vie. Son origine Française, son historique limpide, sa correspondance châssis-moteur « matching numbers », son état exceptionnel et l’ensemble des travaux de fiabilisation dont elle a bénéficié lui confèrent un avenir brillant à la fois sur les routes et sur le marché des automobiles de collection.

Rares sont les autos qui ont la capacité de transmettre d’une telle façon à leurs propriétaires les parfums d’autrefois ; plus rares encore sont les opportunités d’acquérir ce type d’autos. Seulement trois personnes ont eu la chance de posséder cette merveille d’œuvre d’art roulante, qui de vous prendra le témoin ? Il ne s’agit pas seulement d’acquérir une belle automobile mais aussi et surtout d’écrire le prochain chapitre d’une histoire commencée à Paris le 20 Novembre 1962…

l'histoire du modèle

Naissance d’une star

Le XXème siècle, bien que marqué par deux conflits mondiaux, restera le siècle de l’automobile. Parmi les innombrables voitures extraordinaires pensées, conceptualisées puis produites par des hommes et des femmes tout aussi extraordinaires durant ces cent années, certaines ont hérité d’un statut de légende. Ferrari 250 GTO, Bugatti Type 35, Porsche 911, Mercedes-Benz 300SL ou encore McLaren F1, ces automobiles de rêve ont marqué à jamais l’histoire de l’automobile de leur empreinte. La liste serait-elle complète sans évoquer la Jaguar Type-E ?

Présentée au Salon de Genève 1961, la Jaguar Type-E porte la lourde responsabilité de remplacer la série des XK120, XK140 et XK150. Elle fait alors sensation et suscite même de nombreux applaudissements spontanés parmi le public présent pour ce grand jour. L’histoire était en route…

Sa conception devait beaucoup à la Type-D, avec une structure constituée d’un soubassement monocoque prolongé vers l’avant par un châssis tubulaire recevant le moteur. Avec les 265cv annoncés, les performances de la Type-E ne décevaient pas, car elle pesait environ 225 kg de moins que la XK150. Malcolm Sayer avait tiré parti de l’expérience accumulée sur la Type-D en compétition pour créer une carrosserie extrêmement élégante et efficace.

Oeuvre d’art intemporelle

Durant ses 13 années de production (Mars 1961 jusqu’à Septembre 1974), la Type-E se déclina en trois séries successives. D’abord présentée en 3.8 puis en 4.2 à partir d’Octobre 1964, la série 1 est la version la plus pure et par conséquent la plus recherchée par les collectionneurs. En Septembre 1968, vint la série 2 en 4.2 uniquement. Celle-ci présentait certaines modifications au niveau de l’esthétique par rapport à sa sœur aînée, modifications liées aux réglementations américaines, les USA étant alors le premier marché de Jaguar. En Mars 1971, la série 3 vint boucler la boucle avec l’introduction du V12 de 5.3 qui développait 272cv.

En 13 années, ce sont 72 515 exemplaires qui quittèrent Coventry pour aller au-devant de leur destin…

Devenue un mythe éternel, la Jaguar Type-E mérite une place de choix dans une collection. Née pour devenir une classique, elle tranche avec la morosité des modèles actuels et, à l’image les plus grands vins, devient de plus en plus exquise avec le temps.

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