Jaguar Type-E S1 3.8 Roadster
Sublime couleur. Exemplaire totalement restauré.
le véhicule
Historique
La somptueuse Jaguar Type-E Roadster que nous présentons à la vente est sortie des usines de Coventry le 7 Août 1963 avant de prendre, quelques jours plus tard, la direction des États-Unis.
Il s’agit d’une Type-E de la première série, sans le plancher plat, équipée du moteur 6 cylindres (3.8 de cylindrée). Ses numéros châssis-moteur sont concordants (« matching numbers »).
Livrée neuve à son premier propriétaire via l’importateur Jaguar Cars à New York à la fin de l’année 1963, elle demeura dans son pays d’adoption jusqu’au début de l’année 2009, date à laquelle elle fut importée en France par un professionnel depuis l’État de Californie où elle se trouvait alors.
C’est à cette époque que son premier propriétaire Français, un résidant de la région Bretagne, entreprit alors une restauration totale de cette Type-E dont il venait de faire l’acquisition. S’en suivirent plusieurs mois de travaux d’importance qui visèrent à redonner à ce superbe roadster toute sa beauté d’antan.
Elle n’a connu que trois propriétaires depuis son arrivée en France. Le dernier d’entre eux l’a acquise au début de l’année 2017. Fréquemment sollicitée mais entretenue avec beaucoup de soin depuis sa restauration complète (seulement auprès de spécialistes), elle est aujourd’hui présentée dans une superbe condition générale, esthétique et mécanique.
Restauration
Pendant près de deux ans, cette Type-E Roadster a bénéficié, en France, d’une restauration complète de qualité, réalisée auprès de professionnels spécialisés. Ces travaux sont très bien documentés dans le dossier historique qui accompagne cette voiture : factures pièces & MO, nombreuses photographies…
La voiture a été complètement démontée et la caisse mise à nu. Un traitement anti-corrosion a été appliqué à l’ensemble de la carrosserie avant qu’elle ne soit mise en peinture. Voici les notes du propriétaire qui a documenté les travaux effectués sur son auto : « tous les éléments métalliques sont d’origine, la mise à nu n’a relevé aucun mastic, aucune présence de rouille n’a justifié le remplacement éventuel de panneaux. Tout a été conservé, la voiture étant très saine. »
Il est à noter que l’auto présente toujours aujourd’hui sa teinte d’origine (Opaslescent Silver Blue).
Le moteur a été refait à neuf : chemises, pistons, soupapes, guides de soupapes, coussinets, culasse rectifiée, vilebrequin rectifié, nitruré et équilibré, volant moteur allégé en aluminium, distribution, démarreur et alternateur modernes, carburateurs refaits, pompe à huile gros débit…
En plus de ces éléments, on peut également noter le remplacement du radiateur (radiateur en aluminum), de l’ensemble des durites, de la pompe à essence, de tout le circuit de carburant et, au niveau des roues, des moyeux de roues et des roulements.
Également à signaler, la réfection du pont arrière et de l’embrayage.
Afin d’améliorer le comportement et les performances de cette Type-E, il a ensuite été décidé de l’équiper de ressorts renforcés à l’avant comme à l’arrière, de barres stabilisatrices renforcées, de silentblocs de suspension en polyuréthane, d’amortisseurs réglables Spax, d’un ventilateur additionnel Kenlowe, d’un allumage électronique 123, d’une boîte de vitesses 5 rapports synchronisés (la boîte Moss d’origine, bien que non montée actuellement, est comprise dans le prix du véhicule), d’une ligne d’échappement en inox « big bore » et des freins à disques avec étriers 4 pistons à l’avant.
L’ensemble de la sellerie a été remis à neuf. L’ensemble de l’instrumentation a été entièrement reconditionné puis contrôlé.
Au niveau de la sécurité, des ceintures de sécurité ventrales ont été installées avec des enrouleurs discrètement dissimulés dans le coffre (bien que les Type-E de cette génération ne n’en soient pas équipées de série).
Le montant total de ces opérations (hors acquisition du véhicule) dépasse les 70 000 €.
Condition générale
Malgré le fait que la restauration soit déjà âgée d’une dizaine d’années, cette Type-E Roadster se présente toujours aujourd’hui dans une condition exceptionnelle. Possédée par trois passionnés très méticuleux depuis cette date, rien n’a été laissé au hasard pour la conserver dans cette somptueuse présentation générale.
L’ensemble de la carrosserie est exempt de choc ou rayure. La superbe robe Opalescent Silver Blue de cette Type-E nous fait aisément prendre conscience de la qualité des travaux de restauration. Les alignements sont très bons au niveau de tous les ouvrants, la brillance des chromes toujours splendide.
Comme le montrent les différentes photos du véhicule (voir ci-après), cet élégant roadster est accompagné d’un hard-top couleur carrosserie qui, lorsque celui-ci est installé, transforme véritablement cette auto en un coupé. Non sans rappeler le look bestial des Type-E de compétition « semi-lightweight », cet équipement est une véritable valeur ajoutée à ce véhicule, tant d’un point de vue esthétique que matériel.
En plus de cet hard-top, l’auto est accompagnée de sa capote mohair de couleur bleue, en condition parfaite.
L’habitacle de cette Jaguar invite le conducteur et son éventuel passager dans une univers de cuir et d’élégance. Le cuir des sièges et des intérieurs de portières affiche une superbe santé n’ayant été que très peu patiné par le temps qui s’est écoulé depuis la restauration. Régulièrement nourri par des produits de qualité, il présente une belle brillance.
Il est à noter qu’à compter d’Août 1963, date à laquelle cette Type-E a été fabriquée dans les usines Jaguar, le tableau de bord et le tunnel central des 3.8 ne recevaient plus d’éléments en alu mais au contraire étaient garnis de cuir. C’est pourquoi, l’habitacle de cet exemplaire est habillé en conséquence.
Travaux récents
Toujours entretenu auprès du même spécialiste depuis 2017 (L’Atelier Automobile / Carage à Civrieux d’Azergues en Rhône-Alpes), les factures récentes présentes dans le dossier attestent d’un entretien fréquent, sans faille. Tout ce qui a été nécessaire de faire sur ce véhicule l’a été, sans regarder la dépense.
Ainsi, depuis cette date, ce sont plus de 12 000 € de factures qui ont été effectuées (pièces & MO). Le dernier de ces entretiens a été effectué en Janvier 2021.
Le compteur de vitesse en KM a été récemment été révisé par une entreprise spécialisée (Renotech).
Contenu du dossier historique
Cette Jaguar Type-E est accompagnée des éléments suivants :
Carte grise française de collection
Important dossier de restauration comprenant factures et photographies
CD de photographies additionnelles
Certificat « Jaguar Heritage Trust »
Manuels d’époque
Rapport d’expertise de Mars 2019 valorisant le véhicule à 170 000 €
Factures d’entretien récentes
Quand élégance et performance ne font qu’un…
La Jaguar Type-E ne cesse de fasciner et comme les vins d’excellence, elle se bonifie avec le temps. La 3.8 litres, que ce soit dans sa version coupé ou roadster, est et restera la plus recherchée des Type-E. La plus pure, la plus rare, la plus gracieuse, les superlatifs ne manquent pas pour décrire celle qui fit dire à Enzo Ferrari lui-même qu’il s’agissait ni plus ni moins que la plus belle automobile du monde…
Dans sa version découvrable, la Type-E embarque avec elle tout ce qu’il y a de plus raffiné et d’élégant, tout en conservant, sous le capot, une cavalerie solide et performante. La solide valeur que ces autos ont acquise ces dernières années n’est, pour bon nombre de spécialistes du modèle, pas une surprise.
L’exemplaire qui illustre cette page dispose, entre autres choses, de deux qualités de taille : une excellente restauration doublée d’une importante mise au point/fiabilisation du véhicule. Compte tenu de ces éléments, l’utilisation de cette Type-E se voit considérablement simplifiée et améliorée.
Extrêmement bien entretenue et présentée dans une superbe condition générale, ce roadster 3.8 ne manque pas d’atouts pour séduire. Voilà donc une belle occasion de célébrer le 60ème anniversaire de la plus légendaire des sportives britanniques…