Daimler SP250

Historique

La Daimler SP250 que nous présentons à la vente est l’un des rares exemplaires à avoir été livré neuf sur le sol français. Elle fut vendue à son premier propriétaire par l’intermédiaire du célèbre importateur d’automobiles britanniques Royal Elysées (Paris 16) au début de l’année 1965.

Comme son numéro de châssis l’indique, il s’agit d’une conduite à gauche d’origine, présentée dans une belle teinte Royal Red, avec intérieur noir.

Grâce à tous les éléments présents dans le dossier historique, il nous a été possible de retracer l’ensemble de son historique depuis sa mise en circulation.

Fait amusant, en seconde main, elle reçut le 18 Juin 1974 une immatriculation diplomatique d’un membre de l’Unesco en résidence à Paris.

Elle fut acquise en Octobre 1983 par un autre Parisien, résidant dans le 13^ème arrondissement de la capitale. Ce dernier la conserva jusqu’en Juin 1990, date à laquelle elle prit la direction de la Côte d’Azur pour rejoindre son nouveau propriétaire.

En Septembre 2003, elle quitta les douceurs de la Méditerranée pour rejoindre le Rhône où elle toujours demeurée depuis lors. Son dernier propriétaire en date en fit l’acquisition en Décembre 2020.

Toutes les cartes grises (originales ou copies), hormis la première, sont jointes dans le significatif dossier historique qui accompagne cette auto.

Dossier de factures

Le dossier historique est accompagné d’un important lot de factures, faisant état de tous les entretiens effectués sur l’auto de 1983 à 2022.

Même si cet élément n’a que très peu d’écho sur la condition actuelle de l’auto, nous pouvons relever parmi ces factures la réfection complète du moteur en Mai 1993 auprès d’un spécialiste d’anglaises. L’auto comptait à cette date 32 507 km au compteur (elle en compte à peine plus de 48 000 km à ce jour).

Utilisée avec parcimonie par ces trois derniers propriétaires (soit de Juin 1990 à aujourd’hui), cette SP250 a néanmoins bénéficié d’un suivi assez régulier comme l’attestent les factures qui suivent celle de la réfection du moteur au début des années 90.

Lorsque son dernier propriétaire l’a acquise en Décembre 2020, de nombreux travaux furent entrepris afin de pouvoir utiliser l’auto dans les meilleures conditions.

La voiture fut confiée à un atelier spécialisé dans les anglaises en Mai 2021. Parmi les travaux effectués, nous pouvons noter :

la réfection complète de la boîte de vitesses
le remplacement de l’embrayage
l’installation de l’allumage électronique
une vidange moteur (avec le remplacement du filtre à huile)
une vidange du pont
le remplacement du joint spi d’entrée de pont
la prise des compressions (la carte des compressions est jointe dans le dossier)
le remplacement des bougies
un réglage de la carburation

Enfin, à la suite de cela, les quatre pneus furent changés avant qu’une géométrie ne soit effectuée.

Les factures correspondant à ces opérations sont jointes dans le dossier (près de 5 500 € de travaux).

Condition générale

Parfaitement homogène, le Royal Red se marrie à merveille avec le dessin futuriste de la SP250. Si cette voiture était dans une bande dessinée, nous ne l’aurions pas imaginée autrement.

Dans son ensemble, la caisse en polyester présente une superbe condition générale. Seuls quelques petits défauts sont à relever au niveau de l’aile avant droit (légères brisures dans la peinture) et de l’aile arrière gauche (petite retouche de peinture).

Partout où ils sont (et il n’en manque pas), les chromes présentent une très belle condition. N’oublions que cette auto était destinée en grande majorité pour le marché américain lorsqu’elle a été présentée en 1958, il fallait que ça brille !

Les jantes à rayons s’associent parfaitement avec le dessin de la SP. Elles sont ici chaussées de pneus Hankook dans un état neuf.

Alors que certaines SP250 sont présentées sans pare-chocs, celle-ci les a conservés. Superbement chromés, ils confèrent au profil de l’auto une élégance assez naturelle, so 60’s !

L’habitacle est dans un excellent état. Aucun accroc ou déchirure ne sont à relever. Seules quelques traces d’usure sont à relever sur le flanc du siège conducteur.

La capote, de couleur noire, présente elle aussi une très bonne condition générale. Le mika également.

La carte grise française du véhicule fait bien mention des quatre places assises, y compris celle du conducteur (rubrique S1).

Une mise de la voiture sur un pont élévateur révèle des dessous très sains (dossier de photos additionnelles sur demande). Comme souvent sur les automobiles anglaises de cette génération, nous pouvons toutefois noter quelques faiblesses d’étanchéité.

Contenu du dossier historique

Carte grise française normale
Rapport Histovec
Toutes les cartes grises (originales ou copies), hormis la première
Important lot de factures (les plus anciennes datent de 1983)
Contrôles techniques
Manuel des accessoires d’époque
Copie du catalogue des pièces détachées d’usine
Documentation diverse à propos de l’entretien
Dossier de photos additionnelles sur demande

Lot de bord

Capote
Couvre-capote

Ces deux éléments sont de couleur noire, comme l’ensemble de la sellerie. Ils sont en très bonne condition générale.

Une exotique automobile de collection

S’il est des autos originales, la Daimler SP250 en fait définitivement partie.

Née « Dart » au Salon de New-York 1959, elle héritera finalement du nom de code « SP250 » avant de connaître une carrière mitigée. À peu près 2 650 exemplaires verront le jour avant que Jaguar ne coupe les lignes de production pour ne se consacrer qu’à la Type-E.

Elle fait partie de ces automobiles incomprises par l’Histoire qu’il est passionnant de découvrir ou de redécouvrir (c’est selon). Porteuse d’innovations comme les quatre freins à disque, elle a aujourd’hui gagné en réputation et s’affirme de plus en plus sur le marché de la collection.

Présenté à un tarif très attractif, l’exemplaire qui illustre cette page dispose de bien des atouts. Son historique français très bien documenté en fait une SP250 de choix pour un amateur à la recherche d’un exemplaire avec un historique sain.

Faire le choix de ce modèle, c’est faire le choix de l’originalité.