Lamborghini Diablo
Rare première série. Moteur entièrement refait.
DÉJA VENDU
Pour posséder un bel exemplaire de la supercar la plus extrême des années 90...
millésime | 1991 |
le véhicule
Première série
La Lamborghini Diablo que nous présentons à la vente figure parmi les premiers exemplaires produits. Assemblée à Sant’Agata Bolognese le 6 Août 1991, elle se présente toujours aujourd’hui dans sa teinte Rosso Diablo avec intérieur en cuir beige et sans aileron, ce qui met davantage en valeur le dessin de Gandini. Il s’agit d’un exemplaire de la première série avec 2 roues motrices et sans direction assistée… La version la plus pure !
Historique et travaux récents
L’important dossier de factures accompagnant la voiture retrace l’ensemble des travaux réalisés par les trois derniers propriétaires. De 2002 à 2016, cette Diablo a été entretenue de façon très régulière chez le spécialiste Noël Racing à Aix-en-Provence.
En Décembre 2013, alors que la voiture avait 43 191 km au compteur, un grand nombre de travaux ont été effectués comprenant le changement de la boîte de vitesse, de l’embrayage ainsi que des éléments de freinage (durites de frein, kit de frein à main, plaquette avant et arrière, disques avant).
Au début de l’année 2019, à la suite d’un bruit moteur anormal, la voiture a été amenée auprès des établissements Calderoni à proximité de Lyon et les travaux suivants ont été réalisés à la demande du dernier propriétaire :
- dépose de l’ensemble moteur, boîte, pont
- dépose du carter inférieur de pont
- dépose des culasses, dépose des soupapes pour surfaçage
- dépose du carter avant de distribution
- nettoyage de l’ensemble du moteur et du compartiment moteur
- réfection complète du compartiment gauche et du compartiment droit (incluant changement des chaînes de distribution et des roulements)
- réfection complète du bas moteur
- étanchéité complète haut et bas moteur (incluant le remplacement du joint de culasse, fourni par l’usine)
- rodage des soupapes
- remontage des culasses
- remontage de l’ensemble mécanique moteur/boîte/pont
- réglage de la carburation
- essais routiers de fiabilisation
Les deux factures faisant foi de tous ces travaux se trouvent dans le dossier qui accompagne la voiture. Le montant total de ces opérations s’élèvent à près de 30 000 €.
Elle dispose aujourd’hui de 45 400 km d’origine.
La première version de la Diablo s’inscrit vraiment dans l’ADN Lamborghini de la plus pure des façons. Rares sont les exemplaires de première série qui se présentent dans un tel état. A l’image des vins de grands crus, cette automobile de rêve se bonifie avec le temps, ce qui justifie aujourd’hui sa cote sur le marché des véhicules de collection.
l'histoire du modèle
La destinée de la Lamborghini Diablo était toute tracée alors que Marcello Gandini esquissait ses premiers coups de crayon dans le calme de sa demeure piémontaise. Miura, Espada, Marzal, Countach, Bravo, l’inventeur du « style Lamborghini » s’apprêtait à prolonger la dynastie. Et de quelle manière…
« Le style Lamborghini »
Présentée au monde en 1991, la Diablo impressionne. « Les airs de famille avec la Countach sont incontestables » comme le souligne Automobiles Classiques lors de son premier essai en Janvier 1991. D’un point de vue mécanique en revanche, tout est nouveau. La bête est animée par un V12 de 5.7 développant 492cv et atteint 335 km/h en vitesse de pointe reléguant dans l’ombre toute forme de concurrence.
Le match avec Ferrari connaît alors un nouveau round : Miura vs Daytona, Countach vs 512BB et maintenant Diablo vs Testarossa. On se rend coup pour coup entre Sant’Agata et Maranello. Lamborghini reprenait l’avantage seulement pendant quelques mois avant que la 512 TR ne fasse son apparition…
Supercar !
C’est probablement au moment de la naissance de la Diablo que le terme « supercar » est apparu pour la première fois. Jamais une automobile n’avait autant provoqué l’admiration unanime du public.
Produite de 1990 à 2001, la Diablo a marqué d’une empreinte indélébile non seulement l’histoire de Lamborghini mais aussi l’histoire de l’automobile, elle annonçait le début de l’âge d’or des « supercars ».