MGA Roadster « Sebring »
Reconstruction à neuf à partir du châssis.
le véhicule
La MGA que nous présentons à la vente a été assemblée en 1956.
Restauration complète
Elle a bénéficié d’une reconstruction/restauration complète en plusieurs étapes qui s’est achevée en 2017 : mise à nu et sablage du châssis, important travail de tôlerie, peinture du châssis, remontage des trains roulants, installation d’un moteur 1800cc et d’une nouvelle boîte de vitesse, ajustement et remontage de la coque, peinture complète, remontage du circuit électrique ainsi du tableau de bord et des accessoires.
Lors de cette restauration, toutes les pièces mécaniques ont été changées ou rénovées. En outre, des éléments mécaniques « modernes » ont été ajoutés sur la voiture : un allumage électronique, une boîte 5 vitesses et des freins à disque à l’avant assurant une conduite plus sécuritaire.
Un gros travail de carrosserie a également été entrepris pour donner à la voiture l’aspect des MGA de compétition qui s’étaient illustrées en compétition lors des 12 heures de Sebring en 1957. Le résultat est superbe dans cette teinte « Gun Metal » : une ligne très pure, très minimaliste, sans poignées de portières ni d’essuie-glace, l’ensemble étant finement souligné par le discret mais efficace saute-vent renforçant de la plus brillante des façons le côté roadster de la voiture. Le gris anthracite se marrie à merveille avec le « Rouge Cartier » de la sellerie (qui a également été entièrement refaite).
Le dossier accompagnant le voiture comprend un grand nombre de photos de la restauration ainsi que plus de 30 000 € de factures liées aux travaux.
1260 miles seulement…
Cette MGA est en outre accompagnée de son couvre-tonneau (Rouge Cartier) et d’un double de clefs.
Elle n’a parcouru que 1 260 miles depuis sa restauration.
Voici une belle opportunité d’acquérir une automobile sur-mesure et reconstruite à neuf pour un rapport prix-plaisir exceptionnel ! Le charme d’une ancienne combiné avec la sérénité d’une reconstruction totale ; rouler cheveux au vent n’a jamais été aussi tentant…
l'histoire du modèle
Genèse d’une star
La conception de la MGA remonte à 1951 lorsque le designer/ingénieur Syd Enever créa un prototype conçu pour les 24h du Mans sur une base de MG TD. La ligne somptueuse qu’il dessina pour cette voiture (« UMG 400 ») était déjà très proche de ce que la version définitive de la future MGA s’apprêtait à devenir. Une attention toute particulière fut portée à l’aérodynamisme. Malgré tous ces efforts, la voiture abandonna au bout de quelques heures de course suite à des ennuis mécaniques.
La direction de BMC s’étant engagée entre-temps sur la construction des Austin-Healey à Abingdon, le projet de la MGA fut mis de côté pendant quelque temps jusqu’à ce que Leonard Lord donne enfin son feu vert pour le lancement de la commercialisation.
Présentée en 1955 au Salon de Francfort, les attentes étaient grandes autour de la nouvelle MGA. Les TC, TF et TD étaient vieillissantes, il était donc impératif pour la marque Britannique de séduire à nouveau sa clientèle. Le dessin est d’une grande finesse, résolument moderne pour l’époque.
La A reprend le châssis élargi de la TD, permettant une assise plus basse des sièges, et profite du nouveau moteur série B de la Magnette. La suspension est à roues indépendantes à l’avant et à lames de ressort et pont rigide à l’arrière. Les tambours des premiers modèles seront remplacés par la suite par des freins à disque à l’avant. La cylindrée de 1489cc des premiers modèles 1500 fut portée à 1588cc puis à 1622cc, offrant des puissances allant de 69cv à 111cv pour la fameuse « Twin Cam ».
Une carrière couronnée de succès
Produite de 1955 à 1962 à plus de 100 000 exemplaires, en de nombreuses versions, coupé ou cabriolet, la MGA fut une véritable réussite commerciale tant aux Etats-Unis (près de 80% de la production) qu’en Europe. Après sept années de bons et loyaux services, elle s’effaçait au profit de la non moins célèbre MGB…