MGA Roadster « Sebring »
Reconstruction à neuf à partir du châssis sablé. Tout est neuf ou rénové !
DÉJA VENDU
Pour rouler en ancienne, avec la sérénité d'une reconstruction totale...
millésime | 1961 |
le véhicule
MGA Roadster « Sebring » : historique d’une restauration
La MG A Roadster Evocation Sebring que nous présentons à la vente a été produite en 1961.
Elle a bénéficié d’une reconstruction/restauration complète en plusieurs étapes qui s’est achevée en Juillet 2017 : mise à nu et sablage du châssis, important travail de tôlerie, peinture du châssis, remontage des trains roulants, installation d’un moteur 1800cc et d’une nouvelle boîte de vitesse, ajustement et remontage de la coque, peinture complète, remontage du circuit électrique ainsi du tableau de bord et des accessoires. La sellerie a été entièrement refaite également.
Lors de cette restauration, toutes les pièces mécaniques ont été changées ou rénovées. En outre, des éléments mécaniques « modernes » ont été ajoutés sur la voiture : allumage électronique, une boîte 5 vitesses et des freins à disque à l’avant assurant une conduite plus sécuritaire. Concernant la carrosserie, elle a reçu une superbe teinte « Vert Anglais » empruntée à Aston Martin, des roues fils chromées et un look « évocation Sebring » avec un simple saute-vent en guise de pare-brise renforçant le côté roadster.
Depuis sa restauration complète, la voiture n’a parcouru que 80km et a été fiabilisée par nos soins. Elle est accompagnée de son couvre-tonneau.
Cette MG A représente une belle opportunité d’acquérir une automobile prête à s’offrir une seconde jeunesse pour un rapport prix-plaisir exceptionnel. Rouler cheveux au vent n’a jamais été aussi tentant…
l'histoire du modèle
Aux origines de la MGA
La conception de la MG A remonte à 1951 lorsque le designer/ingénieur Syd Enever créa un prototype conçu pour les 24h du Mans sur une base de MG TD. La ligne somptueuse qu’il dessina pour cette voiture (« UMG 400 ») était déjà très proche de ce que la version définitive de la future MG A s’apprêtait à devenir. Une attention toute particulière fut portée à l’aérodynamisme. Malgré tous ces efforts, la voiture abandonne au bout de quelques heures de course suite à des ennuis mécaniques.
La direction de BMC s’étant engagée entre-temps sur la construction des Austin-Healey à Abingdon, le projet de la MG A est mis de côté pendant quelque temps jusqu’à ce que Leonard Lord donne enfin son feu vert pour le lancement de la commercialisation.
Présentée en 1955 au Salon de Francfort, les attentes sont grandes autour de la nouvelle MG A. Les TC, TF et TD sont vieillissantes, il est impératif pour la marque britannique de séduire à nouveau sa clientèle. Le dessin est d’une grande finesse, résolument moderne pour l’époque.
La A reprend le châssis élargi de la TD, permettant une assise plus basse des sièges, et profite du nouveau moteur série B de la Magnette. La suspension est à roues indépendantes à l’avant et à lames de ressort et pont rigide à l’arrière. Les tambours des premiers modèles seront remplacés par la suite par des freins à disque à l’avant. La cylindrée de 1489cc des premiers modèles 1500 sera portée à 1588cc puis à 1622cc, offrant des puissances allant de 69cv à 111cv pour la mythique Twin Cam.
Produite de 1955 à 1962 à plus de 100 000 exemplaires, en de nombreuses versions, coupé ou cabriolet, elle fut une véritable réussite commerciale tant aux Etats-Unis (près de 80% de la production) qu’en Europe. Après sept années de bons et loyaux services, elle s’effaçait au profit de la non moins célèbre MG B…